L’assurance automobile représente l’une des dépenses les plus lourdes pour la grande majorité des Français. Dans ce système, certaines catégories de personnes, notamment les conducteurs moins expérimentés, paient souvent beaucoup plus cher que d’autres.
Ces profils qui paient plus cher leur assurance auto
Tout le monde ne se retrouve pas sur le même pied d’égalité face aux assurances auto. Chaque assureur détermine ses tarifs en fonction de deux critères distincts : le type de couverture choisi par le client et son âge ainsi que son expérience en matière de conduite.
Le baromètre annuel de la plate-forme LesFurets.com révèle les profils des Français qui paient les primes d’assurance auto les plus élevées.
Les plus jeunes paient encore plus…
En effet, ce sont les plus jeunes conducteurs, plus particulièrement ceux qui se retrouvent sur la tranche d’âge de 18 à 25 ans, que les assureurs taxent le plus.
Selon le baromètre, ils déboursent, par exemple chez LesFurets, un « tarif moyen de 1343 euros par an [toutes formules confondues]« .
Les assurés compris dans l’intervalle d’âge de 26-35 ans, se retrouvent en seconde position en payant annuellement 867 euros.
Les 36 à 45 ans sont sur la troisième marche du podium avec 695 euros par an. Quant aux 46 à 55 ans, ceux-ci sont quatrièmes avec un ticket d’assurance de 632 euros par an.
Pour ceux qui sont plus âgés, la tendance est inversée. Les assurés âgés de 66 ans et plus paient 567 euros par an, tandis que les moins de 56-65 bénéficient d’une légère réduction avec 565 euros par an.
« C’est la catégorie des 26-35 ans qui a le plus challengé son assurance… »
Si les primes d’assurance auto sont manifestement plus élevées pour les plus jeunes, ce sont également ces mêmes profils qui comparent le plus d’offres disponibles sur le marché avant de souscrire.
« En 2023, c’est la catégorie des 26-35 ans qui a le plus challengé son assurance auto avec 29% des demandes de devis effectuées chez LesFurets« , indique la même source.
« En deuxième position, on retrouve les 18-25 ans qui représentent en moyenne 27% des demandes« , précise le baromètre.
Comment ces montants sont calculés par les assureurs ?
Ces montants sont déterminés en fonction du coefficient de réduction-majoration (CRM), communément appelé bonus-malus.
Celui-ci est lui-même influencé par le nombre de dégâts matériels et d’accidents d’un profil de conducteur. Cependant, le CRM n’est pas le seul paramètre qui affecte le taux d’assurance.
D’autres critères tels que les caractéristiques du véhicule (modèle, marque, année de mise en circulation, etc.), la formule choisie (tiers, tous risques, etc.) et bien d’autres encore sont également pris en compte.
