Après Pimkie, Kookaï, Burton of London, une autre enseigne phare en France pourrait fermer ses magasins

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Après Pimkie, Kookaï, Burton of London, une autre enseigne phare en France pourrait fermer ses magasins !-© iStock

Les marques de prêt-à-porter se retrouvent à tour de rôle en grande difficulté allant de Camaïeu, Pimkie en passant par Jennyfer ( Don’t Call Me Jennyfer), Burton of London… Et maintenant : une autre enseigne toute aussi célèbre va (peut-être) aussi suivre leur pas. Une nouvelle fermeture de magasins en vue ?

Camaïeu, le début d’une série noire qui n’en finit toujours pas !

Rappelons que Camaïeu a été « la première grande entreprise du secteur à avoir fait part de ses difficultés économiques« , précisent nos confrères du Parisien.

Suite à « son placement en redressement judiciaire » survenu en août 2022, « la justice a prononcé la liquidation judiciaire de l’enseigne le 28 septembre 2022″, conduisant ainsi au licenciement de ses employés ainsi qu’à la fermeture des magasins.

Ce n’est pas sans rappeler le sort de San Marina, le spécialiste de la chaussure, « qui a fermé tous ses magasins le 18 février 2023, des semaines après son placement en redressement judiciaire. Deux jours après, sa liquidation a été prononcée. »

« Plus de 1 600 boutiques de mode ont baissé le rideau ».

Que l’on parle de redressement judiciaire, procédure de sauvegarde ou encore de liquidation judiciaire... Ces trois statuts font tous allusion à « des procédures collectives dont l’objectif est d’assainir la situation financière d’une entreprise, tout en permettant une continuité dans l’activité dans l’intérêt des créanciers », résume le quotidien francilien.

Rien qu’en 2023, rapporte Capital, « plus de 1 600 boutiques de mode ont baissé le rideau ».

Après Pimkie, Kookaï, Burton of London, une autre enseigne phare en France pourrait fermer ses magasins

En janvier dernier déjà, l’enseigne de lingerie Maison Lejaby a été également placée en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Lyon, comme précisé par Thierry Le Guénic, patron de l’entreprise.

« Lejaby, créée il y a un siècle, joue son avenir(…) La procédure de redressement est ouverte avec une période d’observation de six mois », rapporte franceinfo.

L’entreprise basée à Rillieux-La-Pape, près de Lyon, qui comptait « un millier de salariés au début des années 2000 » n’a plus « aujourd’hui que 55 salariés » entre ses deux boutiques, à Paris et Lyon.

« Il n’y a pour l’heure aucune suppression d’emploi prévues ». L’inquiétude grandit toutefois chez les syndicats, notamment avec le cas d’Habitat, aussitôt repris par le patron et liquidé.

«Le rapport des consommateurs aux vêtements a changé »

«Le rapport des consommateurs aux vêtements a changé. En moyenne, on compte 43 pièces dans le dressing d’un Français, un chiffre très important. Donc, avec un tel niveau de stock dans les armoires, les consommateurs peuvent se passer de faire des emplettes. On est rentré dans une logique d’acheter parce qu’on a besoin et non plus parce qu’on en a envie», explique Gildas Minvielle, directeur de l’Observatoire économique de l’Institut Français de la Mode (IFM).

«Le secteur va être de plus en plus atomisé. Quelques acteurs vont cohabiter avec des grandes enseignes comme Zara ou encore H&M», conclut-il.

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