Nouvelle CHOC ! Cette enseigne de mode plébiscitée des fashionistas ferme ses portes du jour au lendemain, la plupart de ses magasins en France concernés ! Il faut croire que la situation est toujours aussi inquiétante. Depuis quelques mois, des enseignes emblématiques du secteur de la mode (habillement, chaussures, etc.) sont à tour de rôle, touché par une vague de fermetures. Explications.
Le secteur de mode traverse une violente crise depuis plus d’un an
En France, plusieurs grandes marques tricolores connaissent le même sort. Après Camaïeu, Cop.Copine, Naf Naf... C’est au tour d’une autre enseigne de tirer sa révérence.
De nombreux magasins sur le territoire sont aussi soumis à des plans sociaux et des liquidations judiciaires à l’instar de Pimkie, Kookaï ou IKKS.
« Un cocktail détonnant » !
« Ces marques bien connues des centres-villes français ont souffert d’un cocktail détonnant : pandémie, inflation, prix de l’énergie, des matières premières, des loyers et des salaires ou encore concurrence de la seconde main et de la « fast fashion« , rapportent nos confrères de France Bleu.
Cette célèbre enseigne de prêt-à-porter annonce la fermeture de ses magasins en France
La disparition de Burton of London est un nouveau coup dur pour le secteur du prêt-à-porter et pour les 250 salariés qui se retrouvent aujourd’hui sans emploi. Le tribunal de commerce de Paris a prononcé en février 2024 la liquidation judiciaire de l’enseigne.
« De Lorient à Agen, en passant par Vannes ou Dijon, quelque 47 boutiques devaient abaisser le rideau de fer », indique Le Parisien.
Malgré un plan de relance proposé par l’actionnaire Thierry Le Guénic, aucune offre de reprise globale acceptable n’a été reçue. L’aventure prend donc fin pour cette enseigne centenaire qui avait habillé des générations d’hommes et de femmes.
« Ce coup d’arrêt » n’a rien d’une surprise. Et pour cause : un plan de sauvegarde avait déjà été mis en place dès octobre 2022, suivi en juin 2023, d’une période de redressement judiciaire. 26 magasins ont fermé leurs portes en février, suivie de 62 autres points de vente.
Le syndicat pointe du doigt l’actionnaire
«Lorsque Thierry Le Guénic a acquis la société pour un euro symbolique en novembre 2020, via sa société Ulysse Capital, 658 salariés travaillaient chez Burton of London pour 122 magasins dans toute la France», rappelle Anne-Marie Da Costa, déléguée syndicale de la CFTC.
«Aujourd’hui, il ne reste plus rien», déplore leur communiqué de presse qui l’accuse (Thierry Le Guénic) d’avoir « refusé de faire tout apport dans la société malgré les aides qu’il a reçu (sic) de l’Etat».
«L’actionnaire a pris des décisions au profit des sociétés du groupe et au détriment de Burton of London», regrette le syndicat.
