Ce métier dans le domaine du numérique est en constante croissance ces dernières années. Rien qu’en 2023, 166 300 offres d’emploi ont été enregistrées, soit une hausse de 20% par rapport à 2022.
Une branche qui ne souffre jamais de chômage…
Il s’agit en effet du métier de développeur informatique, une spécialité avec laquelle on ne chôme jamais.
En d’autres termes, avec l’évolution de la technologie et le besoin constant de la population de s’y adapter, ce domaine garantit un emploi. De plus en plus recherché, le secteur souffre même de pénurie.
Un métier qui offre une indépendance…
En termes de rémunération, un développeur web, qu’il soit recruté en CDI, CDD ou qu’il travaille en free-lance, est payé à hauteur de 3125 euros bruts mensuels, et ce, dès les premières années.
Pour information, ce métier se pratique également en indépendant. La Toile regorge d’ailleurs de nombreux témoignages d’individus exerçant ce métier, confirmant tous ces avantages.
Un développeur web parle de son début dans le métier…
Interrogé par la rédaction de clementine.jobs, Alexandre Andrieux, un développeur Web Senior chez Com to Code, une agence de développement et de communication basée à Lyon, a accepté d’expliquer en quelques mots l’essentiel de son métier.
Titulaire d’un master en expertise en technologie de l’information, obtenu après un bac S, ce jeune de 28 ans a commencé sa carrière en tant que « testeur dans un studio de jeu vidéo, puis en tant qu’intégrateur« .
Il ne s’est pas arrêté là. Pour se perfectionner, « j’ai enchaîné avec des tâches d’assistant chef de projet et de la maîtrise d’œuvre« , avant d’atteindre son poste actuel de Développeur Web Senior.
Quels outils faut-il maîtriser pour exercer le métier ?
Questionné sur ce sujet, la réponse du jeune homme est assez surprenante : « 10 doigts et un cerveau ! Je dis ça en rigolant, mais je ne pense pas être bien loin de la réalité« .
Généralement, « j’utilise principalement des environnements UNIX/LINUX et des solutions de conteneurisation pour l’hébergement et les déploiements (Virtual Box et Docker ne sont jamais loin)« , expliquait-il.
« Pour ce qui est du code, j’ai différents éditeurs ou IDE (environnement de développement) sous la main selon la plateforme (par exemple PHPStorm, Sublime Text et Emacs)« , poursuivait-il.
« Côté suivi, j’utilise des procédés que l’on aura fait sur mesure comme des solutions toutes faites (Graylog, Kibana)« , ajoutait-il.
« Au final, j’ai mes raccourcis claviers dans les mains et la tête occupée à trouver la ou les solutions pour chaque question que l’on me pose« , a-t-il conclu.
