L’astuce d’un avocat pour garder vos points après flash radar

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L'astuce d’un avocat pour garder vos points après flash radar !-© iStock

La limite flagrante des nouvelles technologies au service du code de la route : jamais il n’a été aussi simple de contester les infractions relevées par des radars automatiques depuis l’installation du premier modèle le 27 octobre 2003.

Cette raison pour laquelle les radars automatiques restent inefficaces

Au nombre d’environ 4600 dans tout le territoire, les radars automatiques dressent annuellement près de 15 millions de procès-verbaux relatifs à des infractions routières.

Et ils sont capables d’identifier une multitude comme l’excès de vitesse, le franchissement de feux ou de passage à niveau, etc. Cependant, l’absence d’interpellation de l’automobiliste au moment du fait limite leur efficacité.

Ainsi, de nombreux conducteurs imprudents voire même des délinquants routiers peuvent facilement organiser une défense solide, écartant tout risque de sanction tel que la perte de points, la suspension du permis de conduire, ou encore la confiscation du véhicule impliqué dans l’infraction.

Tout dépend de la bonne foi du propriétaire du véhicule concerné par l’infraction

En effet, lorsqu’un véhicule est flashé suite à une infraction routière, l’avis de contravention est adressé au nom du titulaire de la carte grise. Ce qui n’est pas forcément l’auteur du délit.

Dépendant du sens de la justice du propriétaire de la voiture, celui-ci peut évidemment contester l’imputabilité de ladite infraction.

Mis à part la voie de la vérité, qui consiste à reconnaître ses torts, payer l’amende et assumer les peines qui en découlent, la plupart des conducteurs en faute choisissent la voie de la facilité : contester. Pour cela, plusieurs options « légales » s’offrent à eux.

Contester le délit avec ou sans preuves…

N’ayant pas l’obligation de dénoncer le véritable conducteur, la première option consiste à démontrer qu’il n’était pas l’auteur de l’infraction, ce qui entraînera simplement et purement sa relaxe.

Il peut présenter des pièces attestant sa non-imputabilité, telles que des billets de train ou d’avion, des relevés de paiement, ou encore proposer des témoins.

La seconde option consiste également à contester l’infraction. Cependant, s’il ne peut pas prouver par des pièces justificatives ou des témoins qu’il n’était pas le conducteur au moment de l’infraction, sa condamnation se limitera au paiement de l’amende.

Contester le délit en demandant des preuves de son infraction

En cas d’excès de vitesse, il peut demander des preuves de son infraction, telles qu’une photo prise au moment des faits.

Si cette dernière est floue, ce qui est souvent le cas dans 90 % des situations, le propriétaire s’en sortira encore plus facilement. En effet, sans identification formelle du conducteur, il est impossible de lui retirer des points de permis.

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