Certaines pièces de 2 euros rapportent gros. C’est le cas de celle émise pour les JO d’Athènes 2004. Elle peut coûter jusqu’à 500 € ! Cette pièce de monnaie est très demandée sur le marché. On vous décrypte tout dans les prochaines lignes de ce nouvel article.
Pourquoi les collectionneurs s’arrachent-ils les pièces commémoratives ?
Les pièces commémoratives de 2 euros continuent d’avoir la cote chez les collectionneurs. Certains sont prêts à payer le prix fort pour s’offrir les pièces rares.
Pourquoi ces pièces valent-elles autant ? C’est parce que ces pièces de 2 euros sont frappées « par un État membre de la zone euro ou par un des micro-États autorisés à frapper des pièces de monnaie libellées en euro » pour « commémorer un événement historique ou célébrer un événement actuel important », peut-on lire sur WIKIPEDIA.
« 2 ans après l’introduction de l’euro, est-il rappelé, les 15 pays (12 de l’UE et 3 micro-États) sont chacun autorisé à émettre une pièce de 2 € commémorative par an ».
Caractéristique de la première pièce commémorative de 2 € tous pays confondus
La Grèce est le premier pays à avoir sauté le pas, en tirant une pièce de 2 € célébrant les JO d’été de 2004 à Athènes.
« Cette pièce constitue donc la première pièce commémorative de 2 € émise par la Grèce et la toute première émise tous pays confondus », est-il souligné.
La Finlande, l’Italie, le Luxembourg, Saint-Marin et Vatican ont ensuite emboîté le pas.
Sur cette pièce de 2 euros très prisée sur le marché, l’on retrouve « le dessin d’une statue antique représentant un discobole sur le point de lancer le disque ».
A gauche, l’on retrouve les cinq anneaux olympiques, au-dessus desquels est inscrit la légende « ATHENS 2004 » et à droite, le chiffre 2 et le mot ΕΥΡΩ (euro).
Sur l’anneau externe de la pièce, « les traditionnelles douze étoiles du drapeau européen » et « le millésime entrecoupé par l’étoile la plus basse, de la manière suivante : 20*04. »
La pièce de 2 euros des Jeux Olympiques d’Athènes 2004 se revend jusqu’à 500 euros
A partir de 2014, la pièce de 2 euros des Jeux Olympiques d’Athènes 2004 se négociaient entre 20 et 50 euros.
A partir de 2024, leur valeur oscille entre 50 et 100 euros. Certaines pièces en parfait état ont grimpé jusqu’à 500€.
«Ce n’est un secret pour personne»
Pour le président du Comité olympique hellénique, Spyros Capralos, s’il y a une seule leçon à tirer des JO d’Athènes, c’est que les villes hôtes «ne devraient pas essayer de construire des installations permanentes qui ne serviront à rien par la suite».
«Ce n’est un secret pour personne que la Grèce a dépensé beaucoup d’argent pour construire des installations ultramodernes. Mais après la construction, il n’y avait plus de budget» pour permettre sa valorisation et l’entretien des infrastructures, indique à l’AFP, le responsable, tel que relayé par Le Figaro.