Le futur de l’automobile à zéro émission repose sur une technologie remontant à 1 siècle. On vous décrypte tout dans les lignes qui suivent…
Un nouveau cap vers la mobilité plus durable pour l’industrie automobile.
C’est un nouveau cap pour l’industrie automobile. Cette technologie de moteur fonctionnant à l’hydrogène est un pas de plus vers une mobilité plus durable.
« Les déplacements étant inscrits au coeur de nos quotidiens et du développement de nos sociétés« , ils ne manquent pas d’impacter sur l’environnement, « en raison de leur forte dépendance aux énergies fossiles ».
« Sur 100 voitures qui roulent en France, plus de 99 carburent aux énergies fossiles«
En effet, les voitures thermiques, représentant jusque-là, la grande majorité des véhicules sur les routes, fonctionnent avec des combustibles fossiles, généralement du diesel ou de l’essence.
Ces carburants brûlent dans un moteur afin de produire de l’énergie qui servira ensuite à propulser la voiture.
Petit problème : la combustion des combustibles fossiles libère des gaz à effet de serre, participant au réchauffement climatique et à la pollution atmosphérique.
« Sur 100 voitures qui roulent en France, plus de 99 carburent aux énergies fossiles. Cette double prépondérance de la route et des énergies fossiles dans nos déplacements illustre tout le défi qu’il faut relever pour ramener à zéro les émissions de gaz à effet de serre dans le secteur des transports », précise WWF France sur son site.
« La mobilité représente 1/3 de notre consommation annuelle énergétique »
« La mobilité, alerte cette organisation indépendante de protection de l’environnement dans le monde, pèse lourd dans notre bilan carbone : elle représente près d’1/3 de notre consommation annuelle énergétique et de nos émissions de gaz à effet de serre ».
« Ces émissions ne cessent par ailleurs d’augmenter ; peut-on y lire. Alors que sur les 25 dernières années les autres secteurs d’activité (résidentiel, tertiaire, industrie…) ont stabilisé ou diminué leurs émissions, celles du secteur des transports ont augmenté de plus de 10% ! »
Ce nouveau moteur avec une technologie vieille de 100 ans, une avancée prometteuse
Dans le but de faire progresser la technologie des transports durables, plusieurs organisations, incluant des entreprises, des laboratoires de recherche et des universités, se penchent aujourd’hui sur « les moteurs à pistons opposés à l’hydrogène« .
« Un moteur à pistons opposés avec combustion d’hydrogène pourrait bien fournir l’efficacité thermique la plus connue d’un moteur alternatif, avec le potentiel d’égaler l’efficacité embarquée d’une pile à combustible à hydrogène », confiait James Turner, professeur de génie mécanique au Centre de recherche sur la combustion propre de l’Université des sciences et technologies du roi Abdallah.
« Si c’est le cas, il s’agit d’une option potentielle précieuse pour le transport en commun longue distance dans notre quête de transport durable. »
« Le moteur à deux temps à injection directe pourrait être une option très prometteuse et intéressante pour la combustion de l’hydrogène afin d’atteindre zéro NOx en raison de ses avantages de densité de puissance élevée et de NO beaucoup plus faible inhérent », ajoute pour sa part, Pierre Duret de DI2S Consulting & Training et ancien directeur des groupes motopropulseurs et de la mobilité durable à l’IFP School en France.
« Ces avantages à deux temps sont encore plus importants avec un moteur à pistons opposés grâce à sa densité de puissance et à son efficacité plus élevées. »
Le moteur, bien que remontant déjà d’un siècle dans son concept, est réinventé pour exploiter au maximum les propriétés de l’hydrogène.
Ce projet résulte de la collaboration entre Achates Power et le Laboratoire National Argonne, avec le soutien financier du Département de l’Énergie des États-Unis.
