Pas à pas, l’hydrogène fait son chemin chez de nombreux grands constructeurs automobiles. La performance de Dacia, qui participera pour la première fois au Dakar en 2025 avec un véhicule propulsé par un e-fuel à base d’hydrogène, sera déterminante.
Premier test grandeur nature du nouveau carburant au Dakar 2025
Si on ne parlait de l’hydrogène que pour les voitures haut de gamme, une Dacia va enfin tenter l’expérience à la 47e édition du Rallye Dakar, qui aura lieu en 2025. Mais ce n’est pas le seul concurrent qui utilisera le carburant de synthèse.
Depuis l’année dernière, le constructeur low-cost de Renault a déjà annoncé publiquement qu’il s’engagera aussi dans la même compétition avec un e-fuel.
Vers une nouvelle génération de moteur thermique plus écologique…
C’est donc la compagnie pétrolière publique saoudienne Aramco qui développera ce carburant de synthèse révolutionnaire dans l’industrie de l’automobile.
Créé à base d’hydrogène et de dioxyde de carbone, il offrira des performances améliorées et réduira l’impact environnemental par rapport aux carburants traditionnels.
Ce progrès marque une transition vers une nouvelle génération de moteurs plus écologiques, de la pile à combustible à l’hydrogène au moteur thermique.
Toyota, une pionnière dans le moteur thermique
C’est également l’innovation explorée par Toyota depuis déjà plusieurs années. Le constructeur japonais est un véritable pionnier dans le domaine.
La première génération de sa voiture à hydrogène remontait déjà en 2015 avec son modèle Mirai. Avec la sortie de la seconde génération, Toyota avance petit à petit vers un moteur thermique à hydrogène.
« Cela fait un peu plus d’un an que l’on teste des prototypes où on remplace dans un moteur thermique l’essence ou le diesel par de l’hydrogène liquide« , explique le PDG de Toyota France, Frank Marotte, dans les colonnes de BFM Business.
Comment fonctionne une voiture à hydrogène ?
Une voiture à hydrogène est équipée d’un moteur à combustible où l’hydrogène agit comme principal carburant.
Il est injecté dans les cylindres du moteur et se mélange à l’air, générant ainsi une explosion contrôlée qui produit suffisamment de puissance pour faire avancer le véhicule.
Cela nécessite également l’installation d’un réservoir capable de stocker de l’hydrogène et entraîne la modification de la ligne d’échappement.
« C’est le même fonctionnement par ailleurs avec la même architecture de la voiture, ce qui a de nombreux bénéfices et surtout peut en avoir un potentiellement si on y arrive au bon prix, c’est de pouvoir traiter potentiellement tout le parc roulant« , ajoute Frank Marotte.
